29 décembre 2010

À quand les bonnes nouvelles


Présentation de l'éditeur

Dans un coin paisible de la campagne du Devon, une petite fille de six ans, Joanna Mason, est le témoin d’un crime épouvantable.

Trente ans plus tard, l’homme qui a été condamné pour ce crime sort de prison. A Edimbourg, Reggie, qui a seize ans et qui est bien plus futée que les gamines de son âge, travaille comme nounou chez un médecin, le docteur Hunter. Mais quand celle-ci disparaît, Reggie est la seule personne qui semble s’en apercevoir. En ville, l’inspecteur en chef Louise Monroe est aussi à la recherche d’une personne disparue, David Needler, sans se rendre compte qu’un de ses vieux amis - Jakson Brodie - se précipite vers elle.

Il est là pour un séjour qui est sur le point d’être tragiquement interrompu. Dans une extraordinaire démonstration de talent, Kate Atkinson nous donne l’un des romans psychologiques les plus fascinants et les mieux écrits de ces dernières années. A quand les bonnes nouvelles ? nous offre un nouvel éclairage sur la nature du destin et sur la condition humaine.

C'est un peu brouillon comme style, pour moi... je n'arrive pas a bien suivre tous les personnages.
voir ici

19 décembre 2010

Même le silence a une fin

Ça se lit comme un roman. Ensuite, il y a les pour et les contre... Je suis plutôt en sa faveur.

28 novembre 2010

Le coeur glacé

Le jour de sa mort, Julio Carrión, prestigieux homme d’affaires qui a acquis son pouvoir durant la dictature de Franco, lègue une fortune considérable à ses enfants. Il leur laisse également un passé incertain, caché, chargé de culpabilité, qui remonte à ses années dans la division azul, durant la guerre civile espagnole. À son enterrement, en mars 2005, son fils Álvaro, le seul à ne pas avoir voulu travailler dans les affaires familiales, est étonné par la présence d’une belle jeune femme que personne ne reconnaît et qui fut peut-être la dernière maîtresse de son père. En revanche, Raquel Fernandez Perea, fille et petite-fille de républicains exilés en France, n’a jamais oublié le mystérieux épisode de son enfance, quand, après la mort de Franco, elle avait accompagné son grand-père chez des inconnus qui lui semblaient étrangement liés à l’histoire de sa famille.

Aujourd’hui, le hasard réunit Álvaro Carrión et Raquel Fernández, irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Dans une quête passionnante et douloureuse, ils vont découvrir l’influence dramatique d’anciennes histoires familiales sur leurs propres vies.
Le Cœur glacé est un roman magistral qui entraîne le lecteur dans son histoire comme un fleuve déchaîné.
Critiques ici
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre. Histoires croisées, flashback, nombreux personnages... Mais quelle leçon d'histoire sur la guerre civile en Espagne

22 novembre 2010

Rêves de garçons

Résumé du livre

Combien d'histoires terrifiantes racontées autour d'un feu de camp entre deux chamallows grillés ? A la fin des années 1970, trois pom pom girls quittent leur camp de vacances à bord d'une Mustang décapotable dans l'espoir de se baigner dans le mystérieux lac des Amants. Dans leur insouciance, elles sourient à deux garçons croisés en chemin. Mauvais choix au mauvais moment. Soudain, cette journée idyllique tourne au cauchemar.

Critiques evene autre critique

Beaucoup de lectrices en parlennt sur leur blog et en bien.

ça se lit bien. j'ai trouvé moyen. J'ai pas adhéré aux soucis des belles jeunes filles friquées ...

11 novembre 2010

La lamentation du prépuce

Quand il était petit, le jeune Shalom croyait aveuglément la parole des adultes : s'il allumait la télé pendant Chabbat, Dieu ferait perdre les Rangers, et tous ceux qui mangeaient du porc périraient dans d'atroces souffrances.
Et puis, Shalom a commencé à douter. De son père qui se saoule au vin casher et fait du Chabbat un véritable enfer. De sa mère qui le force à porter une kippa à la piscine. Et de Dieu Lui-même qui, télé ou pas, s'obstine à faire perdre les Rangers.
Alors Shalom s'est rebellé. Il a mangé des hot-dogs, lu en cachette les magazines cochons de son père, convoité de plantureuses shiksées blondes, et attendu, tremblant, l'inéluctable châtiment divin...

Aujourd'hui, son épouse, Orli, attend un bébé. Partagé entre son désir d'émancipation et son besoin de racines, Shalom est confronté à une agonisante question : quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant ?

J'ai bien rigolé: les rapport du héros avec son dieu méchant sont tellement compliqués. critiques libres


07 novembre 2010

Mammig1_les temps héroïques

PRÉSENTATION

Lorsqu'en 1879 Jeanne Tanneau, batelière de l'Odet, accepta d'épouser Charles Carval, marin-pêcheur au Guilvinec, elle ne se doutait pas qu'elle venait, avec son époux, de jeter les bases d'une famille qui allait faire parler d'elle sur la côte bigoudène.

Restée veuve très tôt, elle perdit trois de ses quatre enfants prématurément. Le petit dernier, François, se lança dans le commerce du poisson et, avec un flair et une pugnacité hors du commun, il allait hisser la maison Carval au premier rang des entreprises de la région.

Son fils lui succéda, puis son petit-fils, et c'est grâce à des hommes et des femmes de cette trempe que le petit havre du Guilvinec est devenu, à l'aube du XXIème siècle, le premier port français de pêche fraîche.

C'est cette histoire que je me propose de vous raconter -sous forme de roman- en trois volumes dont voici le premier tome : LES TEMPS HÉROÏQUES.


Je me suis régalé: écriture fluide, émaillé de locutions bien de chez nous, des histoires plus qu'il n'en faut. On s'attache au personnage qui lutte contre vents marées et puissants pour seulement gagner sa vie.

06 novembre 2010

La Reine des lectrices

Le Mot de l'éditeur : La reine des lectrices

Que se passerait-il outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?
C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, le sulfureux Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde empesé et so british de Buckingham Palace s'inquiète : du valet de chambre au prince Philip, d'aucuns grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor.
C'est en maître de l'humour décalé qu'Alan Bennett a concocté cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.

Alan Bennett est une star en Grande-Bretagne, où ses pièces de théâtre, ses séries télévisées et ses romans remportent un succès jamais démenti depuis plus de vingt ans.
La Reine des lectrices est son quatrième roman publié chez Denoël.
Comme le premier de la liste, je me suis ennuyé. Comme c'est court on le lit vite mais sinon...

02 novembre 2010

L'hiver indien

Résumé du livre
Neah Bay, en face de Vancouver, dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, au bout du bout du monde. Au-delà d'une vaste forêt de cèdres et de séquoias dressés à perte de vue, une réserve indienne adossée au Pacifique : les Makahs étaient 40.000 à la fin du XIXe, ils ne sont plus que 1.500. Oubliés de tous, dépossédés d'eux-mêmes, de leur culture et de leur terre, affligés de consanguinité, ils vivent dans la pauvreté et l'alcool, non loin du monde moderne - dit 'civilisé'. Jusqu'au jour où six d'entre eux décident de chasser de nouveau la baleine... L'Hiver indien est le récit de leur tentative acharnée pour retrouver leur dignité, dans un combat inégal contre la folie écologiste des blancs.
Super moment à lire les divagations des indiens alcooliques et aux identités perdues.

26 octobre 2010

Code zéro

Il se réveille affolé. Il ne sait pas où il se trouve. Il n’a aucun souvenir. Aux odeurs nauséabondes qui montent du sol il comprend qu’il a dormi dans des toilettes publiques. Paniqué, il se précipite devant une glace. Il ne reconnaît pas le reflet échevelé et sale face à lui. Il hurle: «Qui suis-je?» «Tu es un clochard, Luke, lui répond un inconnu, et tu as pris une bonne cuite.» Il est 5 heures du matin, nous sommes à Washington, Luke a apparemment une trentaine d’années et il ne sait plus qui il est.
Janvier 1958, Cap Canaveral, en pleine guerre froide. Alors qu’il découvre que le lancement d’Explorer I va être saboté, Claude Lucas, concepteur de la fusée américaine, perd la mémoire dans des circonstances mystérieuses. Le temps de comprendre qu’il a été drogué, qu’il est accusé d’espionnage par un agent de la CIA prêt à tout pour l’empêcher de reconstituer son passé… il lui reste 4 heures pour empêcher la catastrophe et sauver sa peau.
À partir d’un fait réel, l’ajournement inexpliqué du lancement d’Explorer I le 29 puis le 30 janvier 1958, Follett imagine une formidable reconstitution des événements qui sont restés cachés au public. Dans ce récit d’une efficacité redoutable, porté par des personnages complexes et passionnés au fil d’une action haletante, tout son talent consiste à nous faire croire que rien de ce qu’il réinvente n’est impossible.

J'ai bien aimé ce roman d'espionnage... difficile de le laisser avants d'avoir lu la fin

23 octobre 2010

Ni d’Ève ni d'Adam

Résumé du livre

Après avoir raconté ses déboires professionnels dans 'Stupeur et tremblements', Amélie Nothombrévèle qu'à la même époque et au même endroit, elle a aussi été la fiancée d'un jeune homme très singulier.


J'ai bien aimé: un bon dépaysement...voir

19 octobre 2010

Sépharade

PPrésentation de l'éditeur

Peut-on échapper à son destin ? A celui qu'on choisit pour vous ? se demande Esther Vital. Juive marocaine née à Strasbourg, écrasée par le poids de la tradition et de la famille, mais aussi déchirée par la nostalgie des paradis abandonnés - l'Espagne de Cordoue à Tolède, le Maroc, de Mogador à Fès -, Esther tente de savoir qui elle est, dans l'illusion de la liberté. Lorsqu'elle choisit l'amour comme évasion, tout ce à quoi elle pensait avoir échappé la rattrape. La veille de son mariage, vêtue de la robe pourpre des promises sépharades, Esther découvre les maléfices du mauvais oeil, et le terrible secret qui la marque... A travers cette quête des origines, Eliette Abécassis explore avec émotion et érudition l'histoire des juifs marocains, depuis l'Inquisition jusqu'à l'époque contemporaine, leurs rivalités, leur culture et leurs croyances. Voici le grand roman du monde sépharade.
Bof, je n'ai pas accroché du tout? Sans doute le mélange roman et livre d'histoire... voir

10 octobre 2010

Un homme très recherché

Présentation de l'éditeur

Issa, jeune musulman russe affamé, arrive clandestinement à Hambourg en pleine nuit, avec autour du cou une bourse renfermant une somme substantielle d’argent liquide et les reliques d’un passé mystérieux.

Annabel, jeune avocate idéaliste travaillant pour une association d’aide aux immigrés, se jure de sauver Issa de l’expulsion, au point de faire passer la survie de son client avant sa propre carrière.

Tommy Brue, patron sexagénaire d’une banque anglaise en perdition sise à Hambourg, détient les clefs de l’héritage interlope du père d’Issa.

Ces trois âmes innocentes forment un triangle amoureux désespéré, sur lequel vont fondre les espions de trois nations différentes, tous résolus à marquer des points pour leur camp dans la guerre avouée contre le terrorisme et la guerre inavouable entre leurs services respectifs.

Peuplé de personnages inoubliables, Un homme très recherché fait la part belle à un humour caustique, tout en entretenant une tension croissante jusqu’à une scène finale poignante. Cette œuvre pleine d’une profonde humanité, ancrée dans les turbulences de notre époque où des forces en constante mutation se percutent partout dans le monde, révèle une vision d’ensemble réfléchie, sombre, impressionnante de logique et d’acuité.


Ce livre m'a un peu ennuyé...voir ici il y a trois bonnes critiques. je suis plutôt d'accord avec NQuint

28 septembre 2010

A la croisée des mondes

J'ai été très accroché par cette trilogie. Imagination débordante, des univers très différents...voir
critiques des mômes ici

05 septembre 2010

Ensemble, c'est tout

PPrésentation de l'éditeur

" …Non, ne pleure pas… Tiens, prends mon mouchoir, petite fille… Mais il y a une chose que je dois te dire : les gens qui s'arrêtent de parler deviennent fous. Chu Ta, par exemple, je ne te l'ai pas dit tout à l'heure, mais il est devenu fou et très malheureux aussi… Très, très malheureux et très, très fou. Il n'a retrouvé la paix que lorsqu'il était un vieillard. Tu ne vas pas attendre d'être une vieillarde, toi, n'est-ce pas ? Dis-moi que non. Tu es très douée, tu sais ? Tu es la plus douée de tous les élèves que j'aie jamais eus, mais ce n'est pas une raison, Camille... Ce n'est pas une raison… Le monde d'aujourd'hui n'est plus comme celui de Chu Ta et tu dois te remettre à parler. Tu es obligée, tu comprends ? Sinon, ils vont t'enfermer avec de vrais fous et personne ne verra jamais tous tes beaux dessins… "

" Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour. Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des cœurs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d'une flamme. Et, pfiou… Tout s'embrase. " Anna Gavalda

J'ai adoré et lu très vite... comme d'habitude, la critique qui ressemble le plus à ce que je pense

critique forum


02 septembre 2010

Les grandes espérances du jeune Bedlam

PPrésentation de l'éditeur

A l'aube du XXe siècle, de Londres à l'Afrique du Sud en passant par Édimbourg, les aventures tragi-comiques d'un héros irrésistible. Un roman d'apprentissage en hommage à Dickens, une chronique familiale loufoque, foisonnante et enlevée, portée par le souffle et la prose lumineuse de George Hagen, l'auteur de La Famille Lament. Ni ses origines obscures ni son enfance passée dans les ruelles du quartier misérable de Vauxhall n'ont réussi à entamer l'optimisme de Tom Bedlam, gamin débrouillard, loyal et courageux. Une série de coups du sort, la réapparition de son comédien raté de père, l'arrivée d'un mystérieux bienfaiteur, et le destin de Tom va prendre un tour inattendu. Précipité sur les bancs du lugubre pensionnat de FIammer Hall, puis envoyé à l'école de médecine d'Édimbourg, il s'embarque pour l'Afrique du Sud, et épouse sur le pont du bateau sa fiancée, Lizzie, la future mère de ses trois tornades de filles et du petit dernier, Arthur... Des hôpitaux de campagne de la guerre des Boers aux tranchées de la Première Guerre mondiale, de secrets de famille en révélations, de vengeances en réconciliations, l'aventure familiale continue, au fil d'existences ballottées par la marche irréversible du siècle...
Je partage tout à fait l'avis de Plume. un peu de lassitude dans le dernier tiers du livre...

29 août 2010

Une pièce montée

" La pièce montée arrive, sur un plateau immense porté par deux serveurs. Vincent voit osciller au rythme de leur marche cette tour de Babel en choux à la crème, surmontée du traditionnel couple de mariés. Il se dit : C'est moi, ce petit bonhomme, tout en haut. C'est moi. Il se demande qui a pu inventer un gâteau aussi ridicule. Cette pyramide grotesque ponctuée de petits grains de sucre argentés, de feuilles de pain azyme vert pistache et de roses en pâte d'amande, cette monstruosité pâtissière sur son socle de nougatine. Et ce couple de mariés perché au sommet, qu'est-ce qu'il symbolise, au juste ? Les épreuves surmontées à deux ? L'ascension périlleuse jusqu'au septième ciel ? La prétention de ceux qui s'imaginent que l'amour va durer toujours ? "
extrait " La noce devient monde de l’éphémère que le récit restitue à travers une succession de points de vue dissonants, d’instants de vie pris sur le vif. Chaque personnage prend longuement la parole, laisse sa subjectivité affleurer à la lumière d’évènements que les autres vivent simultanément, mais sans aucun partage. À travers cette succession de regards intimes, Blandine Le Callet parvient à percer les apparences. Peu à peu, l’hypocrisie générale se fissure, les masques tombent....

Réjouissant, je n'irai plus à un mariage avec le même regard...
La bourgeoisie, c'est pas mon monde, mais on pourrait transposer les situations...

27 août 2010

La fortune de l'homme

Résumé du livre
Ce recueil rassemble six nouvelles dont les héroïnes sont des femmes. Trois nouvelles ont pour thème le désir et la jouissance, l'amour aussi. Les trois autres abordent la maternité. Une femme rêve d'être une chatte, une femme a envie d'une chose, une femme s'imagine des choses, une femme se prend pour un chimpanzé, une femme prend son amant pour un grillon, une femme se voit dans un hamster... Autant de portraits dans lesquels Anne Brochet évoque la féminité à sa manière.
La critique [evene]
par Mélanie Carpentier "Chatte brûlante, hamster esseulé qui tourne en rond dans sa cage, chimpanzé aux réflexes maternels maladroits, la femme d’Anne Brochet a quelque chose de profondément animal. Sans compter qu’elle écrase son amant-grillon à grands coups de godillots. Recueil de six nouvelles étranges, désinhibées comme autant de portraits précis et tranchants, ‘La Fortune de l’homme’ dessine des corps bruts et rugueux, des verges convoitées, objets de désir et de frustration. Page après page, avec une minutie obsessionnelle, Anne Brochet dénude les femmes : fantasmes, frustrations, peurs et doutes. Son écriture est méticuleuse. Parfois drôle, toujours décomplexé, son récit ne tolère ni pudeur, ni retenue. Loin de tout misérabilisme ou d’érotisme trash en vogue, elle saisit l’essentiel du malheur et de la solitude de ces femmes. De leur impossible bonheur aussi. De leurs échecs. Un récit inattendu qui touche à l’universel et découvre, sous un masque glacé, des icônes sensibles et fragiles.

Bof , je n'ai pas tellement accroché... pas trop bien compris sans doute.

24 août 2010

Cellulaire

« Lorsque votre portable sonne, surtout ne répondez plus, l’enfer est au bout de la ligne. » Le slogan qui accompagne le dernier roman de King ne ment pas, mais ne dit pas la vérité. Oui, il s’agit bien d’un enfer lié au portable, mais ce n’est pas une histoire de suspense terrifique habituelle. Cellulaire est un roman de SF qui n’est pas sans rappeler certains classiques paranoïaques inspirés par la guerre froide et les menaces nucléaires. L’idée est mince : un signal passant par les portables rend fous et sanguinaires dans l’instant ceux qui s’en servent. Les premières pages ouvrent sur une fin du monde très gore. L’ouvrage va suivre un groupe de survivants qui essaient de s’en tirer et de comprendre leur situation. C’est Ravage, de Barjavel, mêlé à The Omega Man. Cellulaire, ce sont les combines de King qu’on adore d’ordinaire, hélas ici poussées dans un retranchement bien moins glamour : une utilisation des paranos de l’époque nourrie de détails de la vie quotidienne, d'actualités culturelles ou politiques les plus récentes, un peu de bluff habile, du baratin informatique crédible... Si bien que l’on aimerait que Stephen recharge un peu ses batteries.

Un peu trop gore à mon goût mais je suis allé jusqu'au bout pour connaître le dénouement...

22 août 2010

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Résumé du livre

Dans une petite ville d'Alabama au moment de la Grande Dépression Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. Tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique. Publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques -, il connut un grand succès et reçut le prix Pulitzer en 1961.

Je partage la critique de "insatiable lectrice" autres critiques Il est vrai qu'on peut être décu en rapport avec l'accueil qu'a eu le livre et sa positions de livre culte aux USA. J'ai aimé la description et le récit de la vie quotidienne des enfants. Le passage au procès est un choc et cela devient passionnant. j'ai bien aimé.


16 août 2010

Impardonnable

Résumé :

Au Pays basque, Francis, un écrivain remarié à Judith, agent immobilier, est bouleversé d'apprendre la disparition de sa fille Alice, jeune comédienne. Il découvre que sa fille s'est volontairement cachée et que sa femme le trompe. Fou de rage, il décide de se détourner définitivement d'Alice.

Je n'aime pas trop les choses qui restent en suspend, qu'il faut deviner...
J'ai moyennement apprécier la partie relative au voisin mais je comprenais bien son ressenti envers sa fille égocentrique et manipulatrice...
critique

14 août 2010

Il a jamais tué personne mon papa


J'ai lu trois livres de J L Fournier: "Il a jamais tué personne mon papa" "Où on va, papa ?" " satané dieu"

Ce sont des séries de billets: le ton est ironique, amusé, grave, drôle triste... Il parle de son père médecin alcoolique, des ses deux enfants handicapés ou de ses rapports à Dieu. des petits bijoux qui prennent une heure de lecture...

13 août 2010

C'est ainsi que les hommes vivent

" Automne 1999. Lazare Grosdemange, journaliste et grand voyageur, revient sur les lieux de son enfance. Un accident lui a fait perdre la mémoire dans des circonstances troublantes qu'il cherche de toutes ses forces à éclaircir.
Au début du XVIIè siècle, dans cette partie des Vosges, Dolat, fils d'une paysanne brûlée pour sorcellerie, apprend qu'il a été recueilli par une demoiselle de haut lignage. Il se retrouve impliqué avec Apolline, sa marraine
devenue sa maîtresse, dans les intrigues qui secouent le duché de Lorraine, et doit s'enfuir vers la Bourgogne voisine. La guerre de Trente Ans qui dévaste la Lorraine atteint bientôt ces régions sauvages et sépare les deux amants.
Par des voies secrètes et souterraines, la quête de Lazare Grosdemange va croiser, au-delà des siècles, les aventures de Dolat, fils du diable.
'C'est ainsi que les hommes vivent" est une immense aventure du langage et de la mémoire"

La guerre de trente ans et ses violences extrêmes sont difficiles à supporter.
J'ai eu du mal à m'habituer au style de l'écriture: passage d'une période à l'autre, mélange entre le vécu et le souvenir, mots de patois et vieux français...

29 juillet 2010

Comment je suis devenu stupide

"Le héros, Antoine qui, malgré ses multiples diplômes ne s’en trouve pas plus heureux dans la vie. Et, selon lui, ce sont précisément son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l’existence...

Après avoir tenté de basculer dans l’alcoolisme puis de se suicider ; tentatives aussi ridicules qu’avortées, il ne lui reste plus qu’à passer à l’Acte Ultime : la Crétinisation, consciente, réfléchie et volontaire ! Tout un concept !!

Voilà donc notre Antoine qui se décide à arrêter tout simplement de penser pour pouvoir enfin, à ce qu’il lui semble, pouvoir se mettre en phase avec la société : goûter enfin à la vie en somme !"

Un livre drôle: j'ai bien aimé le passage où l'alcoolique lui explique les difficultés à devenir alcoolique...
critiques

27 juillet 2010

ceux qui parlent au bord de la pierre

"32 000 ans av. J.-C., au paléolithique supérieur, au bord de la mer qui sera un jour la Méditerranée. Là vivent les Doah, homo sapiens sapiens, plus connus sous le nom d'hommes de Cro-Magnon.
Isolés sur le bord de la grande eau, les Doah n'ont pas croisé d'autres hommes depuis longtemps. Il pleut, il pleut sans cesse. La mer continue de monter, comme si elle devait un jour tout submerger.
Dohuka, le chamane de la tribu, a des doutes. Il se demande s'il a bien su comprendre sa dernière vision où «ceux du dessous» disaient aux Doha de rester sur le rivage. Et voici plusieurs années que son frère Naobah est parti de l'autre côté de la montagne, à la recherche d'un terre nouvelle pour la tribu...
Naobah et Aruaeh, sa compagne, ont traversé les hautes montagnes enneigées. Ils y ont rencontré les Wéréhé, des hommes étranges qui ne sont pas des Doah. Et c'est dans les huttes des Wéréhé - les derniers Neandertaliens - que Tuhi-Horea, l'enfant né du ventre de Aruaeh, a fait ses premiers pas avant de disparaître.
Sur les bords de la grande eau, Dohuka le chamane a peut-être compris, enfin, le message des «forces du dessous». Et dans les profondeurs de la grotte aux peintures, voilà qu'apparaissent à ses yeux deux créatures - mi-Doah, mi-Wéréhé - témoins du destin incroyable et tragique de Naobah et d'Aruaeh."
J'ai été gêné par le vocabulaire et le langage des tribus. Pas le courage d'apprendre tous ce mots.

25 juillet 2010

La caverne de la glace noire

Deuxième tome de "l'épée des ombres"
Autant de plaisir à lire ce tome que le premier...mais il va falloir attendre que la bibliothèque achète les derniers tomes.

22 juillet 2010

Ce livre va vous sauver la vie

A cinquante-cinq ans, Richard Novak est un homme d'affaires riche (dont les affaires se réalisent uniquement via internet) qui vit seul dans une superbe maison sur une hauteur de Los Angeles. Ses journées sont rythmées par des habitudes régulières. Il fait du sport (chez lui), mange sainement et dispose d'une employée de maison pour toutes les tâches ménagères. Ses contacts avec le monde extérieur sont limités au point qu'il se rendra compte, une fois l'accident arrivé, qu'il n'était pas sorti depuis vingt jours.

L'accident, c'est une douleur soudaine et terrifiante qui envahit et irradie tout son corps et le terrasse, au point qu'il croit sa dernière heure arrivée. Mais une fois aux urgences, les examens ne révèlent rien d'anormal et la douleur a fini par disparaître comme elle était venue.

En rentrant chez lui, Richard s'arrête dans une boutique de donuts et fait la connaissance du gérant, Anhil. Une fois chez lui, il est incapable de reprendre le cours normal de son existence. Il sort en ville, se fait renverser par une voiture mais s'en tire sans trop de mal, puis il va au supermarché où il rencontre une jeune femme en pleurs.

Pendant ce temps, en contrebas de sa maison, la curieuse dépression de terrain qu'il a observée continue de s'approfondir...

J'ai lu jusqu'au bout parce que je voulais savoir le fin mot de l'histoire mais je ne me suis pas du tout identifié au personnage...

Je fais mienne la critique de "brize"

20 juillet 2010

Un monde sans fin


Résumé du livre

En 1327, quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d'Angleterre. Depuis ce jour, le destin des quatre enfants se trouve lié à jamais. extrait

Quelle merveille: j'ai adoré ces 1300 pages très denses...
Les critiques Pas toutes bonnes: souvent c'est une déception par rapport au précédent "les piliers de la terre" il ne me reste plus qu'à le relire.

13 juillet 2010

La mise à nu des époux Ransome

Petite fable marrante vite lue. Un patient me l'a prêté en en disant le plus grand bien. Un peu déçu...critique

29 juin 2010

Le piège de la glace blanche

J'ai commencé une série ( l'épée des ombres) sans m'en rendre comte. C'est très prenant...
Un univers barbare et froid...
"Les Maleterres. Un lieu hostile, figé dans un éternel hiver. Au Nord, des clans guerriers en conflit. Au Sud, des seigneurs avides qui convoitent les territoires des clans.
Raif, un jeune adolescent de 16 ans, est un archer accompli. Sa vie bascule le jour où, de retour de chasse, il découvre que les hommes du clan, parmi lesquels son père, ont été horriblement massacrés. Il rallie alors un clan voisin, mais son caractère rétif et impétueux le contraint bientôt à l’exil.
Ash est la fille adoptive de PentheroIss, le haut-seigneur gardien d’une forteresse. A 15 ans, elle est une très belle adolescente. Mais elle est hantée la nuit par des cauchemars de glace et de sang, et l’attention malsaine que lui porte son père l’oblige bientôt à fuir… Ensemble, Raif et Ash partiront sur les Maleterres enneigées, poursuivis par les sbires de PentheroIss, à la recherche d’un lieu dont ils ignorent même s’il existe vraiment : la Caverne de glace noire. Un voyage épique, qui changera leur vie à jamais…"

24 juin 2010

Le liseur

Présentation de l'éditeur

À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l’un de leurs rites consiste à ce qu’il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (...) que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ? »

C'est cout mais fort, dérangeant. Est on responsable du comportement de nous parents, faut -il sauver quelqu'un qui ne le veut pas?

12 juin 2010

Le magasin des suicides

Un petit livre assez amusant de l'espiègle Jean Teulé. Cela finit sans qu'on sache grand chose du personnage Alan. Petite déception pour moi.

06 juin 2010

Une partie de tout

Présentation de l'éditeur

Toute sa vie, Jasper Dean a hésité entre détester, plaindre, adorer et assassiner son père, Martin. Maintenant que Martin est mort, Jasper peut revenir à loisir sur le cas de ce philosophe autodidacte, génie méconnu et féroce misanthrope qui s’est brûlé les ailes à vouloir sortir de l’ombre de son frère Terry, Robin des bois moderne adulé des foules en Australie.

De dépressions passagères en illuminations foudroyantes, d’amours contrariées en atroces trahisons, de clubs de strip-tease en paquebots clandestins, père et fils vont se retrouver embarqués dans une aventure qui les dépasse.

Mais, face aux coups du sort, c’est en Jasper que Martin trouvera le meilleur compagnon d’infortune de ses vains efforts pour laisser une trace de son passage dans ce monde qu’il méprise…

j'ai trouvé un peu long et lassant toutes ces élucubrations: j'en ai sauté de pages sur des considérations philosophiques...

voir ici ou ici


26 mai 2010

l'élégance du hérisson

C'est un patient qui m'a recommandé ce livre. Je ne l'ai pas avalé d'un seul coup car les digressions philosophiques m'ont un peu lassées.
Je n'ai pas trop été sensible non plus à la petite surdouée...
critiques le meilleur commentaire selon moi
"Les 100 premières pages laissent une sensation d'indigestion au creux de l'estomac: l'auteur se livre à un déballage et un étalage de sa très large culture et dans la bouche d'une concierge et d'une adolescente de 13 ans certes surdouée, cela a du mal à passer; la mère Michel (et son chat (!) ), n'est pas rebutée par la phénoménologie de Husserl et l'impératif catégorique kantien. Certes la langue est riche et belle, recherchée et sophistiquée, le style fluide mais un tantinet prétentieux par moment, et même pompeux parfois. Les considérations philosophiques de Madame Michel sont à tout le moins tortueuses et l'analyse de la démarche des caniches et des cockers de la haute bourgeoisie parisienne m'a sincèrement fatigué. Trop de clichés et de caricatures viennent émailler le récit: les riches mangent forcément du caviar comme nous du pâté Olida...etc
Et puis, ces premiers obstacles franchis, la lecture avançant, on se surprend à aimer cette histoire qui prend de la consistance, toutes critiques initiales s'effaçant peu à peu. Les 300 dernières pages sont magnifiques et somptueuses. L'arrivée d'un nouveau personnage dans cet hôtel particulier parisien en la personne de Mr OZU, un riche japonais, va débrider cette histoire et la rendre plus humaine et raffinée. Les deux derniers chapitres sont très émouvants et prenants. En fait, au fur et à mesure que je lisais, j'ai fini par m'habituer au style de l'auteur qu' en définitive j'ai beaucoup aimé parce que riche , culturel et poétique. Beaucoup de sensibilité aussi dans ce récit dont l'intensité dramatique va crescendo. L'évocation de la problématique adolescente par Paloma la surdouée de 13 ans est cruelle et vraie. L'humour est omniprésent et la satire de la haute bourgeoisie féroce. J'ai lu le crayon à la main car les beaux passages ne manquent pas que j'ai surlignés. Finalement, j'ai beaucoup aimé ce roman et je le conseille vivement à tous ceux qui sont sensibles à la beauté de notre langue française. Un dictionnaire à portée de main est nécessaire; j'y ai eu recours maintes fois. Ne passez pas à côté d'un extraordinaire moment de littérature et de vie, où l'absurdité le dispute à la beauté de l'Art. Ne pas tenir rigueur à l'auteur de quelques digressions philosophiques qui lui font véritablement et manifestement plaisir.
Je suis prêt à en discuter avec ceux qui auront lu ce livre, meilleure vente de l'année, mais que beaucoup de lecteur ont avoué avoir délaissé au bout de 150 pages, à tort assurément ."

04 mai 2010

Wando Passo


"Caroline du Sud, 2005. Après plusieurs mois d'une douloureuse séparation, Ransom Hill retrouve sa femme Claire et leurs enfants à Wando Passo. Cette ancienne plantation familiale fut, au lendemain de la guerre de sécession, le théâtre de la mystérieuse disparition des maîtres des lieux, Addie et Harlan DeLay. Dès son arrivée, Ran est témoin d'étranges phénomènes et commence à entendre une voix insidieuse lui souffler à l'oreille des secrets qu'il préférerait ignorer, en particulier le béguin de Claire pour Marcel Dean, un Noir cultivé à l'égard duquel Ran nourrit des sentiments ambivalents, mêlés de tendresse et de rancoeur. Lorsque deux squelettes enfouis sous le seuil de la maison sont exhumés, la curiosité de Ran vire à l'obsession. Persuadé que l'un d'entre eux est celui d'Addie, l'Aïeule de Claire, il mène l'enquête et découvre un portraitd'elle, sur lequel figure, en arrière-plan, Jarry, esclave et demi-frère d'Harlan DeLay. Ran est alors saisi d'une effroyable prémonition."

Un peu longs les délires de Ran et ses voix intérieures.J'ai aimé la description de la société esclavagiste. La magie noire n'est pas quelque chose qui m'attire non plus...Pas de critiques extraordinaires

21 avril 2010

God's pocket

4ème de couverture:
"Philadelphie. Quartier de God’s Pocket. Leon Hubbard meurt sur un chantier. Un peu trop vantard,
la lame de rasoir toujours à portée de main, il a provoqué une fois de trop un de ses collègues.
Version officielle : accident du travail. Mais sa mère et d’autres gens du coin veulent en savoir plus.
L’affaire prend de l’ampleur, la mafia s’en mêle et Richard Shellburn, journaliste spécialisé dans les
faits divers, est envoyé par son rédacteur en chef pour mener sa propre enquête. La situation se
complique très sérieusement lorsque Mickey Scarpato, beau-père du défunt et malfrat sans
envergure, perd aux courses l’argent qui devait servir pour l’enterrement et se retrouve avec le
cadavre de Leon sur les bras…"

Roman noir ou picaresque voir ici
Je dirais plutôt noir...c'est fort violent avec une description dérangeante de la société des petites gens .

17 avril 2010

Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute


"Comme le fantôme d'un jazzman est un roman d'aventures à l'ancienne. Un gars qui a failli devenir flic (tout petit Toorop donc), une fille un peu jeune et un peu jolie pillent des banques et prennent la poudre d'escampette dans une France d'anticipation pour se mettre au vert, couleur île déserte, d'un paradis sans police. Ils ont les flics aux trousses parce qu'ils sont cambrioleurs mais aussi parce qu'ils sont porteurs d'un virus-drogue qui les plonge à intervalles réguliers dans des trips de connaissances (les « états augmentés ») où leur cerveau donne sa pleine mesure : intelligence décuplée, ultralucidité, vision claire... Le virus, dans la grande tradition burroughsienne, donne accès au savoir (et au futur) et menace l'ordre établi. Les porteurs sont des mutants annonciateurs d'une évolution prochaine du genre humain que l'Etat (façon K Dick, Gibson, Sarko-Matrixien) ne voit pas d'un oeil favorable ou, du moins, désintéressé....." extrait de livrefluctuat

Bof, un gros délire où je n'ai pas compris grand chose!