21 avril 2010

God's pocket

4ème de couverture:
"Philadelphie. Quartier de God’s Pocket. Leon Hubbard meurt sur un chantier. Un peu trop vantard,
la lame de rasoir toujours à portée de main, il a provoqué une fois de trop un de ses collègues.
Version officielle : accident du travail. Mais sa mère et d’autres gens du coin veulent en savoir plus.
L’affaire prend de l’ampleur, la mafia s’en mêle et Richard Shellburn, journaliste spécialisé dans les
faits divers, est envoyé par son rédacteur en chef pour mener sa propre enquête. La situation se
complique très sérieusement lorsque Mickey Scarpato, beau-père du défunt et malfrat sans
envergure, perd aux courses l’argent qui devait servir pour l’enterrement et se retrouve avec le
cadavre de Leon sur les bras…"

Roman noir ou picaresque voir ici
Je dirais plutôt noir...c'est fort violent avec une description dérangeante de la société des petites gens .

17 avril 2010

Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute


"Comme le fantôme d'un jazzman est un roman d'aventures à l'ancienne. Un gars qui a failli devenir flic (tout petit Toorop donc), une fille un peu jeune et un peu jolie pillent des banques et prennent la poudre d'escampette dans une France d'anticipation pour se mettre au vert, couleur île déserte, d'un paradis sans police. Ils ont les flics aux trousses parce qu'ils sont cambrioleurs mais aussi parce qu'ils sont porteurs d'un virus-drogue qui les plonge à intervalles réguliers dans des trips de connaissances (les « états augmentés ») où leur cerveau donne sa pleine mesure : intelligence décuplée, ultralucidité, vision claire... Le virus, dans la grande tradition burroughsienne, donne accès au savoir (et au futur) et menace l'ordre établi. Les porteurs sont des mutants annonciateurs d'une évolution prochaine du genre humain que l'Etat (façon K Dick, Gibson, Sarko-Matrixien) ne voit pas d'un oeil favorable ou, du moins, désintéressé....." extrait de livrefluctuat

Bof, un gros délire où je n'ai pas compris grand chose!

13 avril 2010

Le cercle de la croix


"L'intrigue se joue à Oxford, au milieu du XVIIe siècle. En bref, il s'agit d'un homme, Robert Grove, qui a été assassiné. Sa servante, Sarah Blundy, est accusée du meurtre. Quatre personnages vont tour à tour prendre la parole et raconter, chacun à sa manière, les événements qui entourent le meurtre et leur opinion sur ce dernier...".critiques
J'ai bien aimé tout le côté historique. j'ai été un peu déstabilisé par les différentes versions de l'histoire mais c'est aussi très intéressant de voir que chacun a sa vérité.
La croix dont il est question ici, c'est donc la croisée des chemins comme le désigne le titre anglais "fingerpost" quatre branches, quatre choix qui déterminent tout. Peut être que les allusions à la religion et le délire messianique de la belle Sarah ont poussé le traducteur à jouer sur les mots.
Ca me rappelle la confusion que je faisais à partir du breton "Kroiz hent". Cela veut dire croisement et non la croix du chemin. Il est vrai que dans le plupart des croisées de chemins bretons il y a un calvaire avec une croix. d'où le glissement de sens.
La traduction qui en a été faite dans certains endroits est encore pire: "croissant". Croissant vient de "croître" et n'a plus rien à voir avec la croix....