29 août 2013

Spooner

 au milieu des années 50 à Milledgeville (Georgie) après un accouchement laborieux, Warren Spooner perd précocément son père. Il est élevé par un certain Calmer Ottosson, un ancier officier de marine expulsé de l'armée à la suite d'une faute qui l'a conduit devant une cour martiale. Enfant agité, adolescent rebelle, Spooner est intenable. Ottosson consacrera sa vie à tenter – infructueusement – d'empêcher Spooner de semer autour de lui le chaos et la désolation. Ce livre au souffle ample, qui alterne le drame et la comédie, et jusqu'à la farce, est aussi le portrait magnifique, à la Norman Rockwell, d'une Amérique qui croyait encore à des valeurs que les années 60 allaient bientôt balayer.

Super, j'ai bien aimé. Ça m'a rappelé le monde selon Garp de par les personnages loufoques  J'ai adoré les métaphores...
longue présentation

Les misérables

Magnifique, je l'ai Télécharger sur ma tablette pour faire un essai et de fil en aiguille je l'ai lu en entier. Sauf quelques digressions ou des digressions dans des digressions que j'ai un peu zappé.
voir ici 

02 août 2013

Nous étions faits pour être heureux



« C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. » Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n'est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ? Pour évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l'auteur de Bord de mer, Le Premier amour et Cet été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste.

pas emballé

Vallée des merveilles


Il a des habitudes, quelques tics qu'il tient sous contrôle et, jusqu'à ce jour, il avait pour seule compagne la solitude. Milan vit dans une petite ville portuaire du Finistère. C'est en marchant le long du quai qu'il voit surgir une inconnue qui disparaît aussitôt après avoir déposé un baiser sur ses lèvres. Qui est cette femme ? Que cherche-t-elle ? Entre les bancs de nuages sombres à l'horizon se déversent des flots de lumière. Milan lutte, il fulmine mais, à la longue, comment ignorer l'appel ? Un livre de Max Jacob ouvert au hasard l'encourage à partir pour Paris, à la recherche de l'inconnue. Il découvre qu'elle s'appelle Lynx, qu'il lui manque un doigt, qu'elle travaille à l'Hôtel-Dieu et qu'elle est aussi riche qu'il est pauvre. L'amour, né au bord de l'Atlantique, va les submerger et les guérir. Mais, encore une fois, Lynx s'en va. Et il faudra à Milan toute la force de son amour pour la rejoindre dans la cité des morts et tenter de la ramener. Il y retrouve Max Jacob qui, dans la pénombre qui l'a englouti, lui sert une dernière fois de guide. Ancré dans la réalité sensible, Vallée des merveilles ouvre la voie vers un univers auquel seuls l'imagination et l'amour donnent accès.

je n'ai pas accroché