17 décembre 2011

Quand le requin dort

"Sardes depuis le Paléolithique supérieur, les Sevilla-Mendoza ignorent la normalité. Un père entiché de voyages lointains, une mère perdue devant la vie, une tante plongée dans des amours sans lendemain, un frère sourd à tout sauf à son piano. Celle qui décrit l’étrange et attachante ambiance familiale, avec une impassible candeur, est une adolescente engluée dans une liaison inavouable… Une liaison qu’elle cache à sa famille, où pourtant on parle d’amour et de sexe sans inhibitions. On y parle aussi de Dieu, dont on n’arrive pas à décider s’il existe ou pas. Plutôt qu’à lui, autant s’en remettre à la superstition pour affronter les dangers de l’existence. Celle-ci se déroule comme si on était dans la gueule d’un requin. Un requin qui vous enserre entre ses dents et vous empêche de vivre. On essaye d’en sortir quand il dort… Dans ce livre, le plus poignant de Milena Agus, on retrouve sa voix inimitable, capable de toutes les audaces."
Bof, j'ai pas aimé.
critiques evene

12 décembre 2011

La valse lente des tortues

du pour et du contre critiques

26 novembre 2011

Le pays des grottes sacrées

J'ai trouvé un commentaire sur la blog de la fnac qui me va bien...

un peu décevant, on espère une suite
J'ai lu ce sixième tome tant attendu. Je l'ai même lu deux fois, car la première lecture m'avait fortement déçue. Je ne sais pas si cela vient de la rédaction de l'auteur, qui aurait perdu la motivation de l'écriture, ou de la traduction,, ou des deux à la fois. Mais j'ai trouvé que plus de la moitié de près de 700 pages était ennuyeuse à mourir, tellement elle semblait ne contenir que des redites des évènements ou des réflexions lues dans les 5 premiers tomes. S'ajoutant à cela, "les enfants de la Terre" devenaient un livre documentaire, une monotone description des peintures rupestres ressemblant plus à un inventaire complètement déconnecté de la fiction. La deuxième partie plus captivante n'atteignait pas le niveau d'intérêt provoquant la passion des lecteurs pour la saga. Même si le passage de l'appel de la Mère à Ayla est incroyable d'imagination. A la deuxième lecture, j'ai compris que l'auteur voulait nous faire vivre le difficile passage de la femme à la Zélandoni. J'espère qu'il y  aura un septième volume ; il y a tant de personnages dont on aurait aimé avoir des nouvelles. On en a eu sur les chasseurs de mammouths. Mais Ayla reverra-t-elle Durc ou saura-t-elle que celui-ci aura joué un rôle dans le clan de l'Ours des cavernes, drivé par un si mauvais chef Broud, qui l'aura peut-être mené à sa perte ? Le couple de Jondalar résistera-t-il à la pression de la fonction exercée par Ayla ? Celle-ci deviendra-t-elle la "Première" ? Et bien d'autres questions qui toutes appellent une réponse. L'auteur aura-t-elle les ressources pour écrire la fin de la saga ? Peut-être j'attendais trop du sixième tome, car j'avais été trop bouleversé par la lecture des cinq premiers. Je ne voudrais pas que ce commentaire un peu négatif empêche les personnes de lire la saga. L'ensemble de l'oeuvre vaut vraiment la peine. La preuve, je viens de reprendre la lecture depuis le premier tome !

12 novembre 2011

La fille de son père

Trois sœurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l’occasion d’un dîner d’anniversaire. Dans la maison d’enfance, les souvenirs affleurent. Les gestes deviennent nerveux, les langues fourchent et les rancœurs s’invitent autour de la table.
Au dessert, un secret de famille est révélé. Une bombe à retardement qui va, sourdement, modifier le quotidien de chacune des filles.
Un premier roman acéré, qui sonde les rapports doux-amers de trois jeunes femmes et d'un père.
voir
Bof, je n'ai pas trop accroché

06 novembre 2011

La marche

En 1864, après la prise et l'incendie d'Atlanta, le général nordiste William Tecumseh Sherman, à la tête d'une armée de 60.000 hommes, traverse la Géorgie et se dirige vers la Caroline, écrasant au passage les forces confédérées et détruisant les villes du Sud. Dans son sillage, il entraîne une foule hétéroclite - esclaves noirs libérés, Blancs en fuite, prostituées, voleurs, déserteurs,familles dispersées, sans oublier un photographe. Au centre de cette galerie de personnages,Pearl, une adolescente noire à la peau blanche, née de l'union d'un planteur et d'une esclave, incarne à sa manière l'art de l'ambiguïté propre à Doctorow : travestie en garçon, elle revêt l'uniforme d'un petit tambour et finit par trouver l'amour.


C'est la pire de guerres...  c'est dur

le temps des Malamoks


"1939. La guerre n'épargne pas le pays bigouden.
François Carval, déjà durement éprouvé par les combats de 14/18, est épuisé, et transmet la gestion des affaires à son fils Francis et à son épouse.
Afin d'échapper au STO, Francis doit gagner l'Angleterre, où il s'engage dans les Forces Françaises Libres. Il ne retrouvera le sol natal, la jeune fille qu'il aime et le fils né de cet amour qu'en 1945. 
Il va alors se retrouver à la tête de la société Carval, dont il va diversifier les activités et les développer avec succès. Le temps de la marine à voile est passé, les bateaux, les techniques de pêche ont changé. Francis va accompagner cette mutation avec un enthousiasme que tous ne partageront pas..."
Super, j'ai beaucoup aimé

15 octobre 2011

Une femme sans peur

En 1852, à Londres, fraîchement installée dans le quartier populaire de Leather Lane, Sarah Tanner est l’heureuse propriétaire d’une minuscule échoppe dont elle a su faire en quelques mois un prospère café-restaurant. Discrète et travailleuse, c’est à première vue une jeune femme sans histoires. Certains diraient même secrète… Et pourtant… Lorsqu’un soir, elle est témoin du meurtre par un policier d’un dénommé Georgie, petit escroc notoire qu’elle connaît fort bien, son passé lui saute à la figure. Fermement décidée à lui rendre justice, la respectable Mrs. Tanner n’a pas oublié qu’il fut autrefois son ami et décide de prendre l’enquête en main. Elle replonge alors sans hésitation dans les bas-fonds malfamés de la capitale où elle a si longtemps vécu.


super polar, atmosphère Londonienne 1850 

12 octobre 2011

Les louvetiers du roi

Louis XIV vient de mourir, laissant la France ruinée. Avec l’arrivée du régent souffle un vent de liberté que d’aucuns nommeront débauche. Occultisme et messes noires sont le pain quotidien des roués qui invoquent le diable dans les carrières de Vanves.
Frédéric Lemât, lui, est un peintre apprécié des salons. C’est également un sympathique tueur à gages dont l’art consiste à débarrasser de leur encombrant mari les jeunes marquises vendues par leur famille à des barbons.
Frédéric utilise ses connaissances en chimie pour transformer ses tableaux en pièges mortels.
Mais voilà soudain que le chasseur devient gibier ! Qui en veut à la vie de Frédéric ? Et surtout, qui est le mystérieux Ikônos, ce peintre dont personne n’a jamais vu le visage, et dont les toiles sont réputées prophétiques ? Si prophétiques, qu’elles pourraient ébranler les fondements de la monarchie. Aux yeux des Louvetiers du Roi, un groupe de fanatiques, il est capital de détruire ces œuvres impies… et leur auteur !
Bien malgré lui, Frédéric va se retrouver mêlé à un complot qui le dépasse, et dont il risque d’être la première victime.

Un thriller qui se déroule sous la régence!!! arrivé à la moitié du livre on ne le lâche plus. 

08 octobre 2011

Les yeux jaunes des crocodiles

Deux soeurs. La quarantaine. Iris, belle, très belle, riche, élégante, parisienne. Autrefois étudiante brillante, elle s’est mariée, et sa vie se résume en un tourbillon vain. Iris s’ennuie, rêve de devenir une autre. Joséphine est une littéraire, historienne spécialisée dans l’étude du XIIesiècle. Beaucoup moins belle, beaucoup moins à l’aise dans la vie. Mariée, elle a deux filles, vit en banlieue et se bat pour tenir debout. Un jour, à un dîner, Iris prétend qu’elle écrit. Entraînée par son mensonge, elle persuade sa soeur d’écrire un livre qu’elle signera, elle. Abandonnée par son mari, acculée par les dettes, Joséphine se soumet. Elle est habituée : depuis qu’elles sont enfants, Iris la magnifique la domine. Le destin de chaque soeur va basculer.


J'ai bien aimé et j'ai envie de lire la suite avis contradictoires  ici

29 septembre 2011

La délicatesse

Charles Delamain est le dirigeant d'une entreprise installée en Suède. Dans cette société travaille Nathalie, c'est la plus jolie femme, elle est cadre. Et elle vient de vivre un malheur : elle a perdu son mari dans un accident. Charles Delamain est fou amoureux d'elle, mais Nathalie n'éprouve rien pour lui. Pire, elle est attirée par un employé suédois de l'entreprise, un certain Markus, qui semble pourtant doté de moins de moyens que Charles… Voilà le trio avec lequel compose David Foenkinos. On retrouve ses thèmes de prédilections qui sont universels puisqu'ils tournent encore et toujours autour de l'amour et des relations complexes entre les êtres. Dans La Délicatesse, la très jolie veuve tombe amoureuse d'un employé timide et disgracieux tandis que son patron tente de la conquérir. Avec cette simple intrigue, le romancier tient le lecteur en haleine.
ouais  bof   voir

26 septembre 2011

Les femmes

En 1932, un jeune Japonais, Tadashi Sato, étudiant en architecture, arrive dans une immense propriété du nom mythique de Taliesin, perdue au fin fond de la campagne du Wisconsin. C'est là que réside le plus grand architecte du siècle, auprès duquel Tadashi vient de se faire engager comme apprenti : Frank Lloyd Wright. Tadashi découvre vite que l'antre du génie ressemble moins à une école qu'à une communauté utopique, que Frank Lloyd Wright essaie de faire tenir tant bien que mal tandis que les créanciers de tout bord le poursuivent et que les habitants du voisinage crient au scandale devant les mœurs étranges du maître de céans… Les " disciples " du grand architecte se retrouvent bientôt recyclés en aides-cuistots, bricoleurs et préposés à toutes sortes de tâches ménagères sans grand rapport avec l'architecture, tandis que Wright, grognon, secret, colérique, tantôt faible, tantôt tyrannique, se démène comme il peut entre ses affaires d'argent et… ses femmes.
Tom Coraghessan Boyle est né en 1948. Depuis 1978, il anime des ateliers d'écriture à l'Université de Californie du Sud. Il vit près de Santa Barbara dans une maison dessinée par l'architecte Frank Lloyd Wright. Chez Grasset, il est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles, parmi lesquels 25 Histoires d'amour (2000), 25 Histoires de mort (2002) et 25 Histoires bizarres (2006), ainsi que de nombreux romans dont America (1997, Prix Médicis étranger), Un ami de la terre (2001), D'amour et d'eau fraîche (2003), Le Cercle des initiés (2005) et Talk talk (2007).
*Je n'aime pas quand la chronologie n'est pas respectée...

Casa del amor

Voilà que Mary Lester s'éloigne de ses bases ! Requise par son ami Mertens, devenu conseiller du ministre de l'Intérieur, elle pousse jusqu'en Vendée, sur l'île de Noirmoutier, pour traiter une affaire délicate : un cas d'empoisonnement dans la résidence d'été d'une personnalité politique de premier plan. Evidemment il lui faudra marcher sur des oeufs, ces VIP ont l'épiderme sensible et tiennent plus que tout à la discrétion, craignant que la presse s'empare de l'affaire. Après une arrivée plus que délicate sur l'île, la voici donc à pied d'oeuvre dans un décor de rêve. Cependant l'envers de ce décor se révélera vite nettement moins reluisant qu'un environnement de carte postale le laissait supposer et il lui faudra faire preuve de beaucoup d'intuition et de doigté pour se sortir sans dommages d'une situation particulièrement délicate.


Un polar tout à fait paisant

22 septembre 2011

Le cercle des douze

A la veille de l'inauguration de l'Exposition universelle de 1889, les plus célèbres détectives dumonde et leurs assistants ont rendez-vous à Paris pour une réunion du Cercle des douze, l'organisation qu'ils ont créée. Dès les premiers jours, l'un d'eux est assassiné sur la tour Eiffelencore en chantier. Aux côtés de Viktor Arzaky, détective polonais vivant à Paris, le jeune Sigmundo Salvatrio, fils d'un cordonnier de Buenos Aires, mène une enquête qui l'entraîne dans les zones d'ombre de la Ville Lumière, où se terrent sectes ésotériques et autres ennemis du progrès. Le jeune Sigmundo va découvrir que la ville entière est une écriture secrète à déchiffrer, et que la vérité se cache peut-être sur les lèvres de la Sirène, danseuse dans une mer de glace...
un bon polar voir

12 septembre 2011

L'épée dans la glace rouge

Il y a des milliers d’années,
les âmes des morts – les Éteints –
ont envahi les maleterres
et décimé le légendaire peuple
guerrier Sull.

Aujourd’hui le Mur opaque a été fissuré par l’énigmatique pouvoir de la jeune Ash, et les Éteints menacent de revenir dans le monde des vivants.

Tandis que Ash s’entraîne pour devenir la grande guerrière annoncée par une légende Sull, Raif, l’archer exilé amoureux d’elle, est en quête de la Faille, une profonde crevasse située dans les terres désertiques du Vaste Manque. Mais on murmure que la Faille est aussi un passage entre le monde des vivants et celui des Éteints

toujours autant de plaisir à suivre les différents personnages. Un peu frustré de devoir attendre la suite...qui doit paraître le 28 sept d'après >>>

04 septembre 2011

Les moulins de yalikavak

Le village de Saint Baptistain, sur la côte atlantique, coule des jours paisibles sous la houlette de son maire socialiste, dit " Jean le Pieux ". Jusqu'au jour où paraît une petite annonce dans le Bulletin des communes de France : " Groupe financier international cherche terrain de bord de mer, 50 hectares mini pour investissement loisir. " Ces hectares, la commune les possède, il s'agit d'une réserve marécageuse qu'on appelle " les Grèbes ", du nom de l'oiseau qui les peuple. Partisans et opposants au projet s'affrontent bientôt dans l'arrière salle du bistrot local, mis en effervescence par l'arrivée de Nelias Amalamelou, brasseur de dollars aux yeux de braise et de sa fille Lou. Mais très vite, la prétendue bonne affaire sent l'argent sale que l'on veut blanchir. Lauréat du Prix du Suspense en 1982, Grand Prix de Littérature policière en 1990, hervé Jaouen signe avec ce roman une satire percutante.
Bof, je n'en suis pas plus enchanté que ça: la fin m'a déçue. Le style est agaçant dans ses grandes envolées

23 août 2011

Le silence des géants

Quatrième de couverture

"Sac sur le dos, Julie marchait sur une poutrelle comme une funambule. Des phares balayèrent le pont métallique, dévoilant son visage rougi par le froid. La vibration la fit sursauter. Son mobile sonnait dans sa poche ; un énième appel sans écho. Elle plissa les yeux et continua d'avancer sur le parapet, bras écartés. Rien de plus important pour elle que le dossier dans la chemise cartonnée, surtout la lettre. L'avenir de trois personnes se trouvait entre ses mains..." Lorsqu'il était étudiant, le père de Julie a laissé pour mort un jeune routard tombé d'une falaise en forêt au retour d'une fête bien arrosée. L'homme a été sauvé, mais il a perdu la mémoire. Il réapprend lentement à vivre, obsédé par son passé évanoui. Des années plus tard, une lettre révèle ce drame à Julie. À l'insu de ses parents, elle part à la recherche de cet homme. Saura-t-elle le retrouver et lui rendre son passé ?

Un livre pour la jeunesse mais assez intéressant ici

La classe du brevet

"Rémi Lagrange, son sac d'écolier sur le dos, pédalait de toutes ses forces contre le vent qui lui soufflait à la figure les premières gouttes de pluie. C'était un matin d'octobre 1948, sur la route de la Forge à Réverac-en -Périgord. Rémi avait quatorze ans et demi, il venait d'entrer dans la classe du brevet.
Le brevet du nouveau programme au nom inquiétant et barbare, BEPC, qui remplaçait le bon vieux brevet élémentaire. C'est bien ma chance, songeait-il, de passer en trimestre juste pour essuyer les plâtres du nouvel examen ! Mais Rémi ne regrettait pas l'ancien brevet, tellement difficile. Et puis une époque merveilleuse commençait, sous le signe de l'Amérique, des avions à réaction et des soucoupes volantes, sans oublier la fin des restrictions et Cerdan champion du monde : un nouveau brevet pour les garçons et les filles qui verraient l'an 2OOO - s'ils vivaient assez vieux --, ce n'était que justice..
L'après-guerre, l'école publique contre l'école privée, la ferveur des profs d'antan... Michel Jeury donne une peinture juste et colorée d'un univers cher à la mémoire collective. Il décrit aussi avec humour et poésie, les tourments sentimentaux de ses jeunes héros qui, à "l'âge où les cœurs s'éprennent" n'accordent pas toujours l'attention qu'ils devraient aux joutes sans merci de l'algèbre et de l'orthographe…
"


Après deux livres lus pendant mes vacances et dont je ne me souviens même plus, j'ai bien aimé les petites histoires, un peu mesquines parfois voir

01 août 2011

L'ombre de ton sourire

Présentation de l'éditeur :
A l’heure où les petits-neveux du docteur Alex Gannon, qui vient de mourir, se disputent son fabuleux héritage, Olivia Morrow doit-elle révéler le terrible secret qu’elle est désormais la seule à connaître ?
N’est-ce pas renier la promesse faite à sa cousine Catherine et trahir sa mémoire que de révéler l’existence de sa petite-fille Monica ? Qui pourrait en effet soupçonner sœur Catherine, nonne en voie de béatification, d’avoir, à dix-sept ans, eu un enfant d’Alex, et de l’avoir abandonné ? Dévoiler ce qu’Alex lui-même ignorait, c’est mettre en danger la vie de la jeune fille.
Un énorme héritage est en jeu. Car Alex Gannon, le père de l’enfant, qui ignorait tout du destin de son fils, a laissé à sa mort une fortune colossale que ses petits neveux, âpres au gain, se disputent déjà. Ils sont prêts à tout pour empêcher l’héritière légale d’Alex, Monica Farrell, fille de l’enfant que le milliardaire a eu avec Catherine, de toucher l’héritage… En dévoilant son secret, Olivia non seulement rompt la promesse faite à sa cousine, mais met en danger sa vie et celle de Monica…
Un formidable suspense où la grande Mary Higgins Clark entrelace avec science, foi et quête d’identité dans une course haletante contre la mort.

28 juillet 2011

Le Mec de la tombe d’à côté

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l' oeil. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre la 'Crevette' qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient tous deux éblouis. C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre.
ici
Le bonheur est dans le pré !!!!les gens aiment ça

25 juillet 2011

Corps et âme

Résumé du livre

A New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier,Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, à l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, le conduira dans les salons des riches et des puissants, jusqu'àCarnegie Hall. Le jazz en musique de fond.

Super livre même si pour les amateurs de musique il doit être plus fort encore

critiques


15 juillet 2011

L'épée des ombres

Je continue la série avec toujours autant de plaisir

03 juillet 2011

Sang chaud, nerfs d’acier

Présentation de l'éditeur

Linnea Lindeman – une forte femme, poissonnière, chasseuse de phoques et accoucheuse un peu chamane – a une vision : Antti Kokkoluoto, héros aux nerfs d’acier mais au sang chaud, naîtra en 1918, au moment même où la Finlande toute juste indépendante plongera dans la guerre civile, et s’éteindra un beau jour de 1990.

Entre-temps, Antti mènera une vie épique, comme seul Paasilinna sait les concocter : plongé tout jeune dans les secrets du métier de commerçant et de maquignon, mais aussi de la contrebande d’alcool, on le verra tour à tour endosser l’habit d’entrepreneur, de père de famille, d’homme politique, et même de champion olympique de tir au pistolet ! La crise de 1929, les affrontements récurrents entre fascistes et communistes, la Seconde Guerre mondiale viendront ponctuer cette truculente saga portée par l’imagination de Paasilinna, qui réussit le pari d’initier le lecteur à l’histoire de la Finlande sans jamais rien perdre de son humour et de sa fantaisie.

Pour ce qui est de s'initier à l'histoire, c'est un peu juste. Mais le live est plaisant

critiques libres

28 juin 2011

Aurora Kentuky

1938, dans le Kentucky marqué par la pauvreté, conséquence de la dépression, et le racisme profond, la narratrice Olivia Harker, la quarantaine, s’échine à tenir avec son petit-fils William l’épicerie héritée de son père mort et héberge sa mère à moitié folle. Seule consolation, son amour payé de retour pour William et la présence des loups descendants de ceux rapportés d’Alaska par son grand-père.

Mais dans l’ombre, le sinistre Arnold Phelps et sa bande font planer un danger permanent sur Olivia et sa famille. Danger dont elle ne perçoit pas tout de suite l’étendue. Il lui faudra plonger dans le passé de Phelps et ses exactions racistes, et dans l’œuvre de son père, justicier silencieux, pour tirer l’histoire au clair et, en même temps, découvrir que tous ceux qui l’aiment lui mentent depuis des années.

Ce roman, très abouti qui nous vient de l’Amérique profonde, s’inscrit dans la veine de Harper Lee et de Eudora Welty. Traversé par une tension et une émotion quasi constantes, il est porté par une femme magnifique, courageuse, qui a gardé sa candeur et son intégrité.

voir les notes

Le début était un peu lent: histoiresn de familles sur fond misérable...mais je n'ai pas lâché le livre à partir de a moitié quand arrivent les vraies histoires... heureusement que je ne lis pas les 4ème de couvertures: j'ai la surprise en plus.



23 juin 2011

Tea bag

Présentation de l'éditeur :
Tea-Bag, jeune Nigériane, traverse l'Europe à pied, persuadée que tout là-haut, en Suède, une porte s'ouvrira pour elle. Tania, venue de Smolensk, a franchi la Baltique à la rame, portée par le même espoir. Leïla est arrivée d'Iran alors qu'elle était enfant. Ensemble elles se démènent pour survivre dans une banlieue de Göteborg où elles ont échoué par hasard. Pendant ce temps, le célèbre auteur Jesper Humlin, qui attend l'inspiration en surveillant son bronzage et le cours de ses actions en Bourse, tente d'échapper à la tyrannie de sa petite amie et de sa mère. Le jour où sa trajectoire croise celle de Tea-Bag, Tania et Leïla, c'est le choc. Il découvre l'existence d'une Suède inconnue, clandestine, comme un double " en négatif " de la Suède officielle, laquelle ignore tout de la première. Aussitôt il envisage de détourner leurs expériences à ses propres fins. Mais les jeunes filles n'ont pas dit leur dernier mot... Dans le nouveau roman de Mankell, comédie et tragédie se donnent la main : tour à tour drôle et grave, dérisoire et engagée, cette histoire pleine de rebondissements et de larmes est un conte inspiré du XXIe siècle et un hommage vibrant à des héroïnes bien réelles.

"Tea-bag est un roman étrange à deux facettes, une sorte de conte social qui dépeint d'un côté, la vie vaine et privilégiée d'un poète hypocondriaque en panne d'inspiration, écartelé entre une mère possessive, une maitresse possessive, un éditeur possessif, ... bref, un écrivain en panne à qui sa propre vie semble échapper ...
et de l'autre côté de ce miroir social, 3 jeunes filles immigrées dans une banlieue suédoise".dixit bruno
C'est assez comique que l'auteur connu pour ses livres policiers met en scène un poète un peu raté à qui on demande de faire des romans policiers!

16 juin 2011

La trilogie de Tora

Quatrième de couverture

Tora, petite rouquine née des amours de sa mère avec un soldat allemand pendant l'Occupation, grandit dans un village norvégien fruste et austère. Régulièrement violentée par son beau-père infirme, elle trouve auprès de sa tante Rakel la tendresse et la force qui l'aideront à devenir, peu à peu, adulte. Violent, charnel, magnifiquement écrit, ce premier volet de la trilogie de Tora, qui concilie l'art du la narration et le sens des personnages, a été couronné par le prix du Conseil nordique. Mais c'est surtout une oeuvre universelle, qui pose sur l'enfance, l'adolescence, l'éveil de la sensualité, la condition féminine, un regard plein de justesse et de retenue. Les deux autres volumes de ce grand succès de la littérature contemporaine norvégienne. La Chambre silencieuse et Ciel cruel, seront prochainement disponibles dans la collection Babel.
Un univers assez dur et prenant. J'ai lu les trois à la suite. Super

02 mai 2011

Anita cherche mari

D'Anita Jain on peut dire qu'elle a réussi sa vie dans tous les domaines... ou presque car, à trente-deux ans, elle n'est toujours pas mariée... Au moment où le récit commence. Anita, après avoir travaillé comme journaliste sur plusieurs continents, habite depuis trois ans à New York, et ses expéditions matrimoniales pour dénicher un "garçon convenable" - et peut-être même l'amour... ? - sont, jusque-là, restées vaines. Indiens installés de longue date aux Etats-Unis, ses parents, inquiets de voir leur fille encore célibataire à un âge aussi "avancé", lui conseillent avec insistance de recourir au mariage arrangé. Malgré ses réticences, naturelles chez une jeune femme éduquée aux Etats-Unis et, par conséquent, émancipée et très occidentalisée, Anita finit par accepter et décide de partir pour l'Inde dans l'espoir d'y rencontrer le mari de ses rêves. Mais, plutôt que d'obéir à la coutume en vigueur et de laisser des tantes cacochymes prendre en main le problème, elle choisit d'arranger les choses à sa manière. A New Delhi, elle découvre une ville cosmopolite et vibrante et, au-delà, un pays où plus de la moitié de la population a moins de... trente ans ! Des jeunes qui mènent une vie encore très traditionnelle, mais aussi des femmes célibataires, divorcées, ou des homosexuels qui, loin d'être marginalisés, font pleinement partie de cette nouvelle Inde prospère. Réjouissante invitation à franchir le seuil d'une Inde actuelle, dont les moeurs ne sont souvent guère différentes de celles qui prévalent dans le monde occidental, Anita cherche mari est un livre tonique, d'une intelligence pétrie d'humour où l'autodérision le dispute à un suspense insoutenable : oui ou non, Anita va-t-elle trouver ce mari qu'elle cherche ?

une plongée dans l'Inde moderne. intéressant

03 avril 2011

Un mal sans remède

Le jour de son trente et unième anniversaire, Ignacio Escobar se réveille terrassé. A son âge, Rimbaud était mort. Il se trompe dans les dates - Rimbaud est mort à 37 ans - mais n'en reste pas moins dévasté. Fils de bonne famille vivant des rentes de sa mère, Ignacio est poète. Narcissique, paresseux, dépressif, alcoolique, cynique, séducteur, il fait le désespoir de son entourage. Fina, sa compagne, voudrait un enfant. Sa mère, Dona Leonor, souhaiterait qu'il se marie et occupe le poste que son oncle lui réserve à la tête d'une banque. Quant à ses amis, ils le poussent à s'engager politiquement auprès des masses opprimées. Mais Ignacio, lui, n'a d'autre ambition que d'écrire des poèmes, si possible sans avoir à se lever de son lit. Jusqu'au jour où Fina le quitte. Il se lance à sa recherche dans les nuits de Bogota où son errance va l'exposer à toutes les situations qu'il s'était si bien employé à éviter.

Mon absence de plaisir devant la poésie à peut être altéré la lecture de ce livre..

18 mars 2011

Du sang sur la soie

Au coeur de la Byzance du XIIIe siècle, les destins se construisent entre complots, pouvoir et trahisons. Décimée par le sac de Constantinople, pillée, incendiée, la perle de l'empire orthodoxe tente de renaître de ses cendres. C'est dans cette ville exsangue et crépusculaire que la jeune Anna Zaridès, travestie en eunuque, tente de s'établir comme médecin. Son but : obtenir des informations pour prouver l'innocence de son frère accusé de meurtre. Elle croisera sur sa route la dangereuse et magnifique Zoé Chrysaphès, prête à tout pour redonner à la cité impériale sa splendeur perdue. Mais derrière les doux reflets de la soie, passions et ambitions se mêlent dans le sang…

« Anne Perry nous offre une fresque épique sur l'obsession, le sacrifice et la foi au croisement éblouissant des civilisations orientale et occidentale. »
"Publishers Weekly"

Passionnant, beaucoup d'intrigues, de personnages;

12 mars 2011

Les fantômes de Saint-Michel

Célèbre figure de la communauté afro-américaine de Paris, Marva Dobbs est l’exemple même de la réussite : son restaurant, le Soul Food Kitchen, ne désemplit pas, elle a épousé Loïc Rose, un avocat d’affaires apprécié des milieux politiques, et le couple a eu une fille, Naima, qui fait de brillantes études aux Etats-Unis.

Quelle mouche a donc piqué Marva qui, à soixante ans passés, a eu un irrésistible coup de foudre pour son jeune cuisinier, Hassan Mekachera ? Cette liaison ne serait qu’une simple complication domestique si, un jour de la fin du mois d’août, Mekachera ne s’était pas volatilisé. Enlèvement ou fuite ? La police le soupçonne d’être impliqué dans l’attentat qui vient de ravager le siège du WORTHEE, un organisme culturel américain. Et voici que bientôt, Marva disparaît à son tour. Pour Naima, rentrée en toute hâte de New York, la vie bascule dans le cauchemar, surtout quand elle découvre la face cachée de ses parents.

Dans ce deuxième roman parisien, Jake Lamar convoque certains des personnages de Rendez-vous dans le 18ème, mais aussi des fantômes de l’histoire. Plus précisément, ceux du quartier Saint-Michel, qui fut à plusieurs reprises le théâtre d’événements tragiques. Les Américains expatriés et les immigrés maghrébins côtoient des "espions" rescapés de la guerre froide dans ce polar enlevé et fantaisiste, à l’ironie parfois cruelle.

Jake Lamar, romancier, est né en 1961 à New York, dans le Bronx. Après des études à l’université Harvard, il a été journaliste à Time Magazine. Depuis 1993, il vit en France, à Paris.

critique

Super , j'ai bien aimé me plonger dans ce polar.

05 mars 2011

L'homme sans empreintes

C'est au Costaguana, une république imaginaire d'Amérique latine, que repose l'écrivain B. Osborn. Comme chaque année, Aurelia, sa veuve, entreprend un long voyage pour se rendre sur sa tombe, dans les terres indiennes. Elle doit y retrouver un universitaire allemand qui prétend lui apporter des révélations sur le passé de son mari. Mais d'autres souhaitent arracher son masque à 'l' écrivain le plus secret du siècle' : Rebecca Hamilton, une Américaine qui fut le dernier amour d'Osborn. Thomas Ahorn, l'universitaire allemand spécialiste de Salinger, Wagenbach, un vieilanarchiste exilé dans une île de la mer Baltique, Aguila Mendes, un jeune journaliste ambitieux et peu scrupuleux. Et même Alfred Hitchcock, qui aurait tenté d'adapter à l'écran un des romans du mystérieux écrivain avec la troublante Kim Novak. Chaque narrateur va donc s'attacher à recomposer le puzzle d'une vie construite sur la dissimulation. Et toujours Oborn se dérobe. Directeur d'une revue anarchiste à Berlin, ethnologue dans la jungle, patron d'auberge, agent littéraire... il brouille les pistes et demeure insaisissable sous de multiples identités.
Bof, pas transcendant!


04 mars 2011

La passerelle

Elevée dans une ferme du Midwest, Tassie Keltjin s'installe en ville pour ses études. Cette vraie 'country girl' n'a jamais pris l'avion, sait à peine ce qu'est un taxi et n'a jamais franchi la porte d'un restaurant chinois. Elle a 20 ans et tout à découvrir. Elle plonge avec euphorie dans ce tourbillon de nouveautés : le campus, les cinémas, les longues discussions entre amis... Mais cetteAmérique qui l'enchante, loin de l'univers où elle est née, est en pleine crise. Le 11 Septembre a eu lieu quelques semaines plus tôt. Le pays déclare la guerre à l'Afghanistan. Le tableau idyllique se décompose. Le couple qui l'emploie pour garder Mary-Emma, leur fille adoptive, est de plus en plus étrange, et la couleur de peau de l'enfant (elle est métisse) confronte chaque jour Tassie auracisme ordinaire.
Je me suis un peu ennuyé...

18 février 2011

La quatrième main

Résumé du livre

Avec sa verve drolatique, John Irving nous raconte la rencontre entre ce candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l'anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme, et enfin une sirène vêtue d'un sweat-shirt vert, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l'âge d'homme...



"Patrick Wallingford ne faisait jamais le premier pas, et pourtant il inspirait un trouble érotique et un désir hors norme - même lorsqu'on le surprenait à donner sa main gauche en pâture aux lions. Il aimantait les femmes de tous âges et de tous horizons ; même quand il gisait évanoui, il présentait un danger pour le sexe féminin. "

D'un côté donc, le reporter Patrick Wallingford au charme irrésistible, dont la main gauche est emportée par le lion d'un cirque indien devant des milliers de téléspectateurs.
De l'autre, la récente veuve d'un ardent supporter des Packers, native du Wisconsin, disposée à céder la main gauche de son défunt mari contre un droit de visite de ladite main et une fécondation des plus officieuses. Pour corser le tout, la greffe est opérée par un brillantissime chirurgien de Boston dont la maigreur semble avoir quelque chose de compulsif, marathonien, ornithologue amateur, granivore et propriétaire d'un chien coprophage, divorcé depuis six mois, et dont le principal souci consiste à obtenir l'affection de son jeune fils envers et contre les mises en garde de son ex-femme.

Un récit sur la perte et la récupération, sur la révélation de la paternité, sur la remise en cause individuelle, sur la capacité à assumer et à changer son existence, parsemé de digressions éthiques et médicales. Un roman " irvingien " en diable, dans la pure lignée du Monde selon Garp et de L'Œuvre de Dieu, la Part du Diable, que les inconditionnels de l'auteur sauront apprécier à sa juste mesure.

Toujours des personnages aussi loufoques. J'aime ce que fait Irwinng

voir


04 février 2011

Un destin asiatique

Sabrina, enfant précoce et entêtée, née dans les années cinquante d’une mère membre du tout New York et d’un père alcoolique, se débat dans les méandres de cette famille très riche mais dysfonctionnelle. Ses uniques confidents sont ses peluches et ses animaux de compagnie, jusqu’à ce que Didi, son aristocrate britannique de beau-père fasse son entrée. Une année avec Didi en Birmanie est synonyme de révélation pour Sabrina, qui est initiée au Bouddhisme et s’épanouit dans la culture spirituelle de Rangoon, à l’opposé de sa vie en Amérique, banale et solitaire. L’idylle prend fin beaucoup trop vite. Plus tard, Sabrina retournera brièvement dans une autre région d’Asie, en tant que jeune maman, ce qui aura des conséquences tragiques et amères. Cependant, restée fidèle à une prédiction, survenue pendant son premier séjour en Birmanie, sa détermination à se souvenir du peuple birman et à l’aider - par extension, à aider son amie d’enfance Aung San Suu Kyi, devenue le leader menacé du mouvement démocratique de Birmanie - demeure inaltérable.

Une juxtaposition fascinante des cultures de l’Est et de l’Ouest, écrite avec l’authenticité de quelqu’un qui a vu le meilleur et le pire des deux.

Bof,

25 janvier 2011

La perle

Années 1790-1800 dans la Russie des tsars : entre Moscou, Saint-Pétersbourg et l’Oural règnent les grandes dynasties féodales, maîtres absolus de millions d’hectares, de villages et de serfs.
Dans ce décor extrême, va naître une histoire d’amour improbable et interdite entre Nicolas Cheremetiev, héritier emblématique de la caste dominante, première fortune de Russie, et une jeune paysanne de 15 ans, sa serve, Praskovia. La passion de Nicolas pour la musique, le théâtre, l’opéra, la culture française et italienne et la voix, le charisme, la beauté de Praskovia, « la Perle », vont nourrir une étonnante aventure secrète, amoureuse et musicale.
Cette histoire d’amour, inconnue en Occident, mise en scène par l’auteur, avec ses lieux, ses acteurs, ses péripéties, ses décors, sa dramaturgie, est devenue, dès la mort tragique de Praskovia, à 35 ans, un véritable mythe. Galvanisant les foules, avant et après 1917, Nicolas et Praskovia deviennent alors l’emblème de la lutte des classes et d’un amour impossible.


Je n'ai pas été jusqu'au bout... Ce monde aristo me sort par les trous de nez.
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2010/02/romans-etrangers/la-perle-de-douglas-smith

22 janvier 2011

Doggy bag 2

Inspiré par l'invention permanente et jubilatoire des séries américaines, Philippe Djian a décidé d'en appliquer les codes à la littérature, et nous offre ainsi la première série littéraire, écrite sous la forme typiquement télévisuelle de saisons.

L'histoire commence lorsqu'une belle inconnue entre, sans se faire annoncer, dans le bureau des frères Sollens, Marc et David. À peine ont-ils le temps de reconnaître, stupéfiés, la femme qui vient de faire sa réapparition après vingt ans d'absence qu'une onde de choc traverse la ville et fait trembler ses fondations. Quarante-cinq secondes plus tard, le tremblement de terre prend fin aussi brutalement qu'il a commencé. Selon la police, il n'a fait aucun dégât dans la ville, à l'exception du garage des Sollens qui s'est écroulé sur leur tête. Les deux frères s'en sortent indemnes, mais leur vie vient de prendre un nouveau tournant. Ce qu'il faut savoir : il y a vingt ans, les frères Sollens sont tombés fous amoureux de la même fille. Et pour leur malheur, Édith est tombée folle amoureuse des deux à la fois. Elle n'a jamais pu choisir, déclenchant une haine féroce entre les deux frères. Il a fallu que Marc et David en viennent à s'entretuer pour qu'Édith prenne brusquement le parti de disparaître, sans laisser de traces. Les années ont passé, les frères se sont réconciliés, ils ont repris ensemble l'entreprise automobile de leur père, rencontré des femmes. Leur passion fratricide ne semble plus qu'un mauvais souvenir. Mais aujourd'hui Édith revient, un secret explosif en poche : l'un des deux est le bon, et elle est bien déterminée à reconnaître lequel. Peut-on raisonnablement espérer éviter le drame ?

Lorsque s'achève cette première saison, le destin des frères Sollens et de la peuplade d'individus qui les entoure reste en suspens, et le lecteur en haleine. Parce qu'il est maître dans l'art des personnages pathétiquement humains, et du jeu pervers des désirs, Philippe Djian nous attache malgré nous à ces individus aussi ordinaires que détraqués, dont le destin deviendra bientôt aussi important que le nôtre.

J'arrête là: j'aime les séries à la TV mais pas les feuilletons. Ici c'est pareil. Il y une grosse catastrophe pour nous inciter à lire la suite...