28 juin 2011

Aurora Kentuky

1938, dans le Kentucky marqué par la pauvreté, conséquence de la dépression, et le racisme profond, la narratrice Olivia Harker, la quarantaine, s’échine à tenir avec son petit-fils William l’épicerie héritée de son père mort et héberge sa mère à moitié folle. Seule consolation, son amour payé de retour pour William et la présence des loups descendants de ceux rapportés d’Alaska par son grand-père.

Mais dans l’ombre, le sinistre Arnold Phelps et sa bande font planer un danger permanent sur Olivia et sa famille. Danger dont elle ne perçoit pas tout de suite l’étendue. Il lui faudra plonger dans le passé de Phelps et ses exactions racistes, et dans l’œuvre de son père, justicier silencieux, pour tirer l’histoire au clair et, en même temps, découvrir que tous ceux qui l’aiment lui mentent depuis des années.

Ce roman, très abouti qui nous vient de l’Amérique profonde, s’inscrit dans la veine de Harper Lee et de Eudora Welty. Traversé par une tension et une émotion quasi constantes, il est porté par une femme magnifique, courageuse, qui a gardé sa candeur et son intégrité.

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Le début était un peu lent: histoiresn de familles sur fond misérable...mais je n'ai pas lâché le livre à partir de a moitié quand arrivent les vraies histoires... heureusement que je ne lis pas les 4ème de couvertures: j'ai la surprise en plus.



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