23 juin 2013

Des vérités cachées



Célibataire quinqua, grande gueule, plus portée sur laGuinness et le single malt que sur le Earl Grey, l'inspectriceVera Stanhope veille à la tranquillité de sa petite ville sanshistoire du Northemberland. Jusqu'à cette nuit où, après une soirée arrosée au pub du coin, Julie Armstrong découvre son fils, Luke, mort dans la baignoire, le corps recouvert de pétales. Lorsqu'un deuxième cadavre, celui de la séduisante institutrice Lily Marsh, est retrouvé au pied de la falaise, des fleurs sauvages flottant à la surface de l'eau, l'affaire se corse. Vera va devoir déployer des trésors de ténacité, et toute sa connaissance de la nature humaine pour percer le mystère de ces curieuses scènes de crime.

Un polar classique pas désagréable

19 juin 2013

Le veilleur des morts


La Longue Nuit est tombée sur le monde. Sur les terres désolées du Nord, Raif, le Veilleur des Morts, a subi de nombreux procès pour revendiquer la possession de l’épée qu’on appelle Perte. Mais le prix à payer pour brandir cette arme de légende est élevé. Raif pourra-t-il s’en acquitter ? Ash, l’héritière des guerriers Sull, continue le combat pour sauver son peuple. Elle sait que le Veilleur, armé de Perte, pourrait être celui qui le sauvera… ou le détruira. Raina, veuve d’un chef assassiné et femme de son brutal successeur, a vu son clan tombé en disgrâce et s’est emparée à son tour de la couronne. Mais les ennemis sont nombreux…

J'ai toujours envie de connaître la suite, plus du côté des clans que des éteints mais bon....

09 juin 2013

L'hiver du monde


Dans La Chute des géants, cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – se sont croisées, aimées et déchirées au rythme de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. À l’aube des grands bouleversements politiques, sociaux et économiques de la seconde moitié du XXe siècle, ce sont désormais leurs enfants qui ont rendez-vous avec l’Histoire. Pouvant se lire indépendamment du premier tome, L’Hiver du monde raconte la vie de ces êtres aux destins enchevêtrés pour qui l’accession au pouvoir du IIIe Reich changera le cours de leur vie pour le meilleur comme pour le pire. Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux de pouvoir, coups du sort… Entre saga historique et roman d’espionnage, histoire d’amour et lutte des classes, Le Siècle, l’épopée très documentée de Ken Follett en trois volumes, traverse la période la plus agitée, la plus violente et la plus complexe des temps modernes : la grande aventure du XXe siècle…

Super: magnifique façon d'apprendre l'histoire
critiques  Moi je n'avais même pas remarqué qu'il n'y avait pas de français....

L'hibiscus pourpre

Kambili a quinze ans. Son monde est limité aux murs de la résidence luxueuse d'Enugu, au Nigeria, où elle vit avec ses parents et son frère Jaja. Son père, Eugène, est un riche notable qui régit son foyer selon des principes d'une rigueur implacable. Sa générosité et son courage politique (il possède le seul journal indépendant du pays) en font un véritable héros de sa communauté. Mais Eugène est aussi un fondamentaliste catholique, qui conçoit l'éducation de ses enfants comme une chasse au péché où les plus terribles punitions trouvent leur justification dans la foi. Quand un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, Eugène, très impliqué dans la crise politique, est obligé d'envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, qu'ils croyaient dangereuse et païenne, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père. Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable et la maison se transforme en champ de bataille où les enfants vont se révolter pour gagner leur liberté. L'Hibiscus pourpre est un roman bouleversant sur la fin de l'innocence, la violence domestique, l'intolérance religieuse et l'émancipation.

très dépaysant, sympa.

le chiffre des soeurs

Le chiffre, ce sont les initiales emmêlées qu'on brodaient autrefois sur les trousseaux de famille. Les soeurs, elles sont au nombre de quatre. Nées dans le premier quart du XXesiècle au sein de la petite bourgeoisie provinciale, elles forment le quatuor de tantes redoutable et fascinant de cenouveau livre d'Antoine Piazza, qu'on aimerait dire roman, bien qu'il soit nourri exclusivement de ses souvenirs familiaux. Au travers de ces personnages hauts en couleurs, souvent truculents, il balaie un siècle, celui des siens sur plusieurs générations et nous dresse le portrait d'une certaine France. Secrets et scandales familiaux, bons motsd'enfants répétés sur des décennies, anecdotes ressassées et amplifiés… Chaque famille a sa propre mythologie et l'art d'Antoine Piazza est d'en creuser avec minutie chaque épisode et chaque personnage. Les femmes, donc, sont au coeur de cette chronique. Annabelle, la soeur aînée, en est la maîtresse femme : elle tient salon à Maillac, petite ville industrieuse du Sud-Ouest enrichie dans les peaux (Mazamet en réalité), dont nous est racontée la prospérité, puis la chute à l'orée des années 80. La cadette est professeur de piano dans une très sélecte institution catholique parisienne, les dernières, infirmière et religieuse. à elles quatre, elles forment l'axe et le moteur de ceshistoires fondatrices où l'héroïsme côtoie souvent la mesquinerie et la trivialité. La force d'Antoine Piazza est dans cet équilibre, décrire un groupe humain au plus juste mais sans jugement, au travers de ses mille contradictions. Ainsi se tissent magistralement petite et grande Histoire, au gré de la geste familiale de ces Français si représentatifs de ce XXe siècle, dont les greniers dissimulent des revues à la gloire de Pétain. Et la chance de l'auteur est sûrement d'avoir eu à disposition un matériau humain d'une richesse incomparable, qu'il transfigure avec maestria en matière romanesque. Tout est vrai, dans Le chiffre des soeurs : la tante infirmière barrant la route avec inconscience à vingt miliciens armés. La religieuse défroquée découvrant l'amourà 70 ans. L'écriture, classique et précise, sert ce regard attentif et acéré, bienveillant mais jamais sentimental. En douze chapitres à la chronologie bousculée comme les spirales de la mémoire, Antoine Piazza nous aspire dans ces scènes à l'ironie mordante, temps retrouvé d'une France disparue. C'est enfin la genèse d'un écrivain qu'il nous fait entendre, dans ce rôle de témoin muet et avide, enfant cherchant à déchiffrer le monde incompréhensible des adultes. Après ses trois précédents livres, Les ronces, La route de Tassiga et Voyage au Japon, il poursuit son oeuvre singulière, nourrie exclusivement de son histoire personnelle

Je ne suis pas rentré dans ces histoires....