11 novembre 2010

La lamentation du prépuce

Quand il était petit, le jeune Shalom croyait aveuglément la parole des adultes : s'il allumait la télé pendant Chabbat, Dieu ferait perdre les Rangers, et tous ceux qui mangeaient du porc périraient dans d'atroces souffrances.
Et puis, Shalom a commencé à douter. De son père qui se saoule au vin casher et fait du Chabbat un véritable enfer. De sa mère qui le force à porter une kippa à la piscine. Et de Dieu Lui-même qui, télé ou pas, s'obstine à faire perdre les Rangers.
Alors Shalom s'est rebellé. Il a mangé des hot-dogs, lu en cachette les magazines cochons de son père, convoité de plantureuses shiksées blondes, et attendu, tremblant, l'inéluctable châtiment divin...

Aujourd'hui, son épouse, Orli, attend un bébé. Partagé entre son désir d'émancipation et son besoin de racines, Shalom est confronté à une agonisante question : quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant ?

J'ai bien rigolé: les rapport du héros avec son dieu méchant sont tellement compliqués. critiques libres


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