Un jour, Jean le Sot sciait une branche. Il s'était assis à califourchon dessus, du côté de l'extrémité. Un homme passait qui le regarda longuement et lui prédit qu'il allait tomber. Ce qui en effet arriva. Jean le Sot pensa que cet homme était un grand devin et lui demanda de lui prédire son avenir. Amusé, l'homme de façon sentencieuse lui dit : "Tu mourras quand ton âne aura pété trois fois". Jean le Sot se mit à rire. En prenant le chemin du retour, son âne péta une fois. Jean le Sot devint soucieux. En trébuchant sur une pierre, l'âne péta une deuxième fois. Jean le Sot, effrayé, fit d'un gros morceau de bois une bonde qu'il mit en place non sans difficulté par ce que la bête bottait ferme. Trente pas plus loin, l'âne péta une troisième fois. le bouchon expulsé heurta Jean le Sot au milieu du front. Il tomba les bras en croix et se crut mort. Des pèlerins de Saint Jacques passant par là voulurent le porter au village pour le faire enterrer, mais ils ne trouvaient pas le gué de la rivière. Jean le Sot leur cria : "Plus loin, plus loin". Les pèlerins, effrayés par la voix du mort qu'ils prirent pour le diable, le jetèrent à l'eau où il se noya.
Un proverbe chinois le dit plus joliment : "Où que tu te tournes, tu as toujours ton cul derrière toi".
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